vendredi, mai 28, 2010

Interview sur le blog Picolo MR http://www.piccolomr.be/?p=758

Regards sur la campagne avec Jonathan BIERMANN

Elections législatives anticipées oblige, ton PiccoloMR a chamboulé son programme pour donner la parole à des jeunes… Comme d’hab’ tu vas me dire sauf qu’ici, ils sont tous candidats Jeunes MR pour le scrutin du 13 juin prochain ! Rencontre avecJonathan BIERMANN, 7ème suppléant à la Chambre pour BHV.

1. La politique, tu y es tombé dedans comment ?C’est tout simplement le prolongement de mon engagement associatif, dans les mouvements de jeunesse puis à l’ULB où j’étais président du Cercle du Libre Examen. C’est un engagement dans la société, je veux assumer ma part de responsabilité.

2. Entre quatre yeux, c’est facile d’être jeune en politique ? Les gens attendent un certain renouveau, des idées innovantes et de la clarté, on est bien accueilli. C’est essentiel de laisser une place aux jeunes en politique. Notre liste est très jeune et c’est tant mieux. En interne, il arrive de devoir se battre pour faire sa place mais avec détermination, sérieux et travail, on y parvient. Heureusement, certains chefs de file se souviennent qu’ils ont été jeunes aussi !

3. Se présenter aux élections, c’est une première pour toi ? Je suis chef de groupe au Conseil communal d’Uccle, il s’agissait d’une campagne locale extrêmement enrichissante. J’adore la politique de proximité, elle est essentielle. J’ai eu la chance d’être sur la liste aux dernières régionales et de faire un bon score. Je continue à développer des projets et espère grimper sur la liste, ça se construit petit à petit.

4. Faire confiance aux jeunes en politique, c’est (de plus en plus) rare ? Non au contraire, je suis convaincu que les gens soutiennent les jeunes de plus en plus.

5. On le sait, la campagne sera brève et intense. Sur quels thèmes vas-tu faire campagne ? Et pourquoi ? Et de quelle manière ? Bien sûr sur le communautaire, ou plutôt faire une non campagne. Parce que les gens attendent qu’on ait le courage de négocier un accord, ce qui implique de faire des concessions mutuelles (sauf sur le respect des droits des minorités) et passer enfin à l’essentiel : sécurité et économie.

6. Plusieurs sondages prédisent un taux d’absentéisme important pour ces élections ? La faute à qui ? Et surtout comment faire pour inciter les citoyens — et surtout les jeunes citoyens — à se rendre aux urnes ? Si vous voulez que les choses changent, il faut soutenir le MR qui est le seul rempart utile face à l’olivier. Et je dirais : faites confiance à l’expérience de nos candidats mais aussi aux jeunes !!!

7. Sur quel adversaire n’as-tu pas envie de tomber nez à nez sur les marchés ? Aucun adversaire ne me fait peur, le débat est enrichissant et la confrontation d’idées, c’est la démocratie. Par contre, ce qui est inutile, c’est d’être confronté à des slogans sans fondements, à des « il n’y a qu’à… ». Et ce qui m’horripile, ce sont les discours racistes.

8. L’adversaire politique qui n’en sera pas un lors de cette campagne parce que c’est un ami ? J’ai des amis dans tous les partis, parce qu’il y a bien sûr des gens biens dans tous les partis. A Uccle, au conseil communal, on a la chance d’avoir plusieurs jeunes élus de grande valeur et qui s’entendent très bien.

9. Tu le sais, les prochaines négociations seront institutionnelles ou ne seront pas. Ton secret pour régler BHV ? Ou plus largement, quelle Belgique rêves-tu dans les années à venir ? Plus que la Belgique dont je rêve, je veux éviter la Belgique que je crains. J’entends que la majorité des pays européens s’engagent dans des plans d’austérité, et nous nous payons le luxe d’élections anticipées sur un problème communautaire. Bien sûr, il est essentiel de préserver les droits de la minorité francophone en périphérie, c’est indiscutable. Mais il faut sortir du problème communautaire au plus vite pour enfin adapter notre pays aux défis de l’économie globalisée. Je rêve simplement d’un pays prospère, et à ce stade je suis inquiet pour mon avenir, au boulot !

10. Devant ta glace, ça t’est déjà arrivé de t’imaginer à la Chambre des Représentants ? Ton action, elle pourrait se résumer à quoi ? Non, je n’ai pas de plan de carrière ni de rêve à cet égard. L’engagement politique est une constante, quel que soit le niveau de responsabilités. Je continuerai d’être à l’écoute et à me creuser la tête pour proposer des solutions et garantir la qualité de vie, la croissance, la sécurité et le respect de chacu dans notre beau pays (qui doit le rester).

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