mercredi, juin 09, 2010

vidéo: 2min56 avec Jonathan Biermann
http://www.dailymotion.com/video/xdl49b_presentation-de-jonathan-biermann_news

mardi, juin 01, 2010

Communautaire: Courir les 20 km de Bruxelles avec une écharde dans le pied?

Le gouvernement fédéral s’est offert le luxe, en pleine crise économique, de tomber sur un problème communautaire, la scission de BHV.

Or, BHV, terreau de prédilection de certains partis, est très éloigné des préoccupations réelles de la plupart de nos citoyens : emploi, sécurité, pensions, …

Finalement, quel est le problème?

En quelques mots: tous les partis flamands (solidaires du Vlaams Belang) ont voté, en Commission de l’Intérieur de la Chambre, en novembre 2007, la scission de BHV.

Ils se sont basés sur une décision de la Cour Constitutionnelle qui considère que cette circonspriction exceptionnelle ne respecte pas le principe d’égalité puisque tous les autres belges votent dans des circonscriptions correspondant aux 8 autres provinces.

Elle avait été créé pour permettre aux francophones de la périphérie de voter pour les listes francophones de Bruxelles.

Mais en réalité un autre problème est sous-jacent: en cas de scission de l’arrondissement de BHV, si les francophones de la périphérie ne peuvent plus voter pour les listes francophones de Bruxellles, ce sont tous les mécanismes de protection des minorités qui sont remis en question. Il s’agit de droits aussi fondamentaux que la possibilté de se défendre en justice.

Les francophones, qui sont majoritaires dans plusieurs communes de la périphérie, vivraient dans des communes 100% flamandes. Adieu l’enseignement en français, les facilités,…

L’intransigeance et la radicalisation des flamands est inacceptable (wooncode, refus de ratifier la Convention Cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités, tracasseries administratives visant les francophones,…).

Finalement, envisageons le pire scénario, si la Flandre souhaitait réellement, dans sa majorité, son indépendance, les revenus des 320.000 navetteurs qui travaillent à Bruxelles seraient taxés à Bruxelles et plus sur leur lieu de résidence. Bruxelles représente 10% de la population belge mais 20% de la production de richesse…

Résultat: Bruxelles deviendrait la région la plus riche d’Europe!! Sur cette base là… on est prêt à négocier! Il faudra bien réfléchir et se rappeler qu’il y a quelques dizaines d’années seulement les transferts allaient du Sud vers le Nord, les radicaux sont-ils certains que la situation actuelle ne changera pas dans un avenir proche?

En conclusion, le problème communautaire, la scission de BHV et la réforme de l’Etat doivent être évacués d’urgence, pour se concentrer sur les problèmes réels auxquels nous faisons face: crise économique, pensions, sécurité, avenir de l’Union européenne et de l’euro.

Notre situation est celle du coureur aligné au départ des 20 km de Bruxelles avec une écharde dans le pied. Le MR dit: il faut retirer l’écharde, même si c’est désagréable, mais sans se couper le pied. Les partis de l’olivier (PS-cdH-Ecolo), eux, considèrent qu’avec des pansements on évitera l’hémoragie! Ce n’est pas responsable!

vendredi, mai 28, 2010

Interview sur le blog Picolo MR http://www.piccolomr.be/?p=758

Regards sur la campagne avec Jonathan BIERMANN

Elections législatives anticipées oblige, ton PiccoloMR a chamboulé son programme pour donner la parole à des jeunes… Comme d’hab’ tu vas me dire sauf qu’ici, ils sont tous candidats Jeunes MR pour le scrutin du 13 juin prochain ! Rencontre avecJonathan BIERMANN, 7ème suppléant à la Chambre pour BHV.

1. La politique, tu y es tombé dedans comment ?C’est tout simplement le prolongement de mon engagement associatif, dans les mouvements de jeunesse puis à l’ULB où j’étais président du Cercle du Libre Examen. C’est un engagement dans la société, je veux assumer ma part de responsabilité.

2. Entre quatre yeux, c’est facile d’être jeune en politique ? Les gens attendent un certain renouveau, des idées innovantes et de la clarté, on est bien accueilli. C’est essentiel de laisser une place aux jeunes en politique. Notre liste est très jeune et c’est tant mieux. En interne, il arrive de devoir se battre pour faire sa place mais avec détermination, sérieux et travail, on y parvient. Heureusement, certains chefs de file se souviennent qu’ils ont été jeunes aussi !

3. Se présenter aux élections, c’est une première pour toi ? Je suis chef de groupe au Conseil communal d’Uccle, il s’agissait d’une campagne locale extrêmement enrichissante. J’adore la politique de proximité, elle est essentielle. J’ai eu la chance d’être sur la liste aux dernières régionales et de faire un bon score. Je continue à développer des projets et espère grimper sur la liste, ça se construit petit à petit.

4. Faire confiance aux jeunes en politique, c’est (de plus en plus) rare ? Non au contraire, je suis convaincu que les gens soutiennent les jeunes de plus en plus.

5. On le sait, la campagne sera brève et intense. Sur quels thèmes vas-tu faire campagne ? Et pourquoi ? Et de quelle manière ? Bien sûr sur le communautaire, ou plutôt faire une non campagne. Parce que les gens attendent qu’on ait le courage de négocier un accord, ce qui implique de faire des concessions mutuelles (sauf sur le respect des droits des minorités) et passer enfin à l’essentiel : sécurité et économie.

6. Plusieurs sondages prédisent un taux d’absentéisme important pour ces élections ? La faute à qui ? Et surtout comment faire pour inciter les citoyens — et surtout les jeunes citoyens — à se rendre aux urnes ? Si vous voulez que les choses changent, il faut soutenir le MR qui est le seul rempart utile face à l’olivier. Et je dirais : faites confiance à l’expérience de nos candidats mais aussi aux jeunes !!!

7. Sur quel adversaire n’as-tu pas envie de tomber nez à nez sur les marchés ? Aucun adversaire ne me fait peur, le débat est enrichissant et la confrontation d’idées, c’est la démocratie. Par contre, ce qui est inutile, c’est d’être confronté à des slogans sans fondements, à des « il n’y a qu’à… ». Et ce qui m’horripile, ce sont les discours racistes.

8. L’adversaire politique qui n’en sera pas un lors de cette campagne parce que c’est un ami ? J’ai des amis dans tous les partis, parce qu’il y a bien sûr des gens biens dans tous les partis. A Uccle, au conseil communal, on a la chance d’avoir plusieurs jeunes élus de grande valeur et qui s’entendent très bien.

9. Tu le sais, les prochaines négociations seront institutionnelles ou ne seront pas. Ton secret pour régler BHV ? Ou plus largement, quelle Belgique rêves-tu dans les années à venir ? Plus que la Belgique dont je rêve, je veux éviter la Belgique que je crains. J’entends que la majorité des pays européens s’engagent dans des plans d’austérité, et nous nous payons le luxe d’élections anticipées sur un problème communautaire. Bien sûr, il est essentiel de préserver les droits de la minorité francophone en périphérie, c’est indiscutable. Mais il faut sortir du problème communautaire au plus vite pour enfin adapter notre pays aux défis de l’économie globalisée. Je rêve simplement d’un pays prospère, et à ce stade je suis inquiet pour mon avenir, au boulot !

10. Devant ta glace, ça t’est déjà arrivé de t’imaginer à la Chambre des Représentants ? Ton action, elle pourrait se résumer à quoi ? Non, je n’ai pas de plan de carrière ni de rêve à cet égard. L’engagement politique est une constante, quel que soit le niveau de responsabilités. Je continuerai d’être à l’écoute et à me creuser la tête pour proposer des solutions et garantir la qualité de vie, la croissance, la sécurité et le respect de chacu dans notre beau pays (qui doit le rester).

jeudi, mai 20, 2010




Pourquoi je vote MR le 13 juin?




D'abord parce que je suis sur la liste (7ème suppléant à la Chambre sur Bruxelles).
Surtout parce la coalition de l'olivier (PS-cdH-Ecolo) ne peut pas gagner.
Le MR a un projet clair, fondé sur le respect, la sécurité, la croissance, la bonne gestion.

On ne peut pas disperser nos voix, après les élections, le MR doit avoir la main pour entamer une rapide et juste négociation avec les partis flamands et aboutir à cette réforme de l'Etat qui paralyse la vie de nos institutions.

Il y a du boulot, surtout sur le terrain de la sécurité et de l'économie. Qu'on en finisse avec le débat sur BHV, mais en défendant les francophones.

mardi, mai 12, 2009



Et voici mon premier carton!

lundi, mars 12, 2007

Affaire "ULB-Ramadan"
Carte blanche publiée dans Le Soir du 14 mars 2007:

Depuis quand le Librex tend-t-il l’autre joue ?
Une polémique déchire l’Université Libre de Bruxelles. Le Recteur interdit l’organisation par le Cercle des Etudiants Arabo-Européens d’un débat offrant une tribune à Tarek Ramadan.
Une pétition de soutien au Recteur fait face à une série de cartes blanches, notamment du Cercle du Libre Examen, dénonçant l’atteinte par l’Alma Mater à la liberté d’expression et souhaitant ouvrir un débat sur une laïcité « frileuse ».
Le Librex se trompe de combat en défendant au nom d’un principe essentiel le prêcheur d’un discours dangereux et rétrograde, à l’égard des femmes d’abord mais de la société dans son ensemble. La maison du libre examen ne peut être l’hôte d’un discours dogmatique.
Je me souviens, au contraire, d’un Librex pas si éloigné qui empêcha le Cercle de droit d’inviter Jean-Marie Le Pen à prendre la parole sur le campus, de manifestations barrant l’accès au Conseil d’administration à un étudiant cadre du Front National, s’opposant aux expulsions violentes de Roms, mais aussi menant le combat pour la libéralisation de l’avortement et de l’euthanasie, abordant de front le débat de l’adoption par des couples homosexuels.
En fait, un Librex qui s’engage dans la société, défendant ses valeurs d’humanisme, de tolérance, de progrès soit tout ce que peut représenter le message du Semeur : « La Science immortelle éclaire la Raison ». Mais aussi un Librex s’opposant avec vigueur à l’obscurantisme, l’exclusion, la fermeture d’esprit.
Le libre examen est un combat historique, héritier des Lumières, garant de notre histoire et de notre avenir, fondateur de la Belgique, né au dix-neuvième siècle. Il est le socle de la séparation de la religion et de l’Etat, du refus du dogmatisme et de l’argument d’autorité, de la remise en question perpétuelle, de la confiance dans le changement.
Le Librex est un cercle d’engagement, et c’est avec déception et colère que je constate aujourd’hui que cette institution souffre des maux qu’elle a longtemps reprochés aux politiques. Il doit faire fi de ce sentiment de culpabilité qui le paralyse. A force de tout tolérer, de ménager les susceptibilités et surtout en prétendant défendre la liberté sans limites, on se fourvoie.
La liberté n’est pas une valeur suffisante à la construction d’une société juste si ses corolaires de respect, d’égalité, d’humanisme et de solidarité sont bafoués. Cette société repose sur l’équilibre de ces valeurs indispensables à la défense des libertés et de l’épanouissement de chacune et de chacun.
La génération d’étudiants que représente le Librex, et dont je me sens proche, aura-t-elle le courage d’affronter les questions existentielles et sociétales auxquelles nos aînés n’ont pas su ou pas voulu apporter de réponse ?
Où sont passées les notions d’éducation, de respect de l’autre, le sens de l’engagement ?
Tolèrera-t-on la violence croissante dans notre société ? Comment lutterons-nous contre la régression ? Comment réussirons-nous l’intégration afin que chacun se sente chez soi en Europe et que les cultures présentes deviennent une véritable richesse pour tous ?
Quand abandonnera-t-on les concepts racoleurs mais qui ont démontré leur inefficacité sur plusieurs générations ? Le discours sur l’égalité des chances n’a jamais été concrétisé alors qu’il doit garantir l’épanouissement de chacun.
D’autre part, où en sommes-nous pour que le Recteur de l’ULB décide de s’adjoindre une Conseillère « pour les projets Valeurs» ? Le Librex va même plus loin en lui attribuant le titre de « Conseillère pour la défense de nos valeurs ». Le choix des mots n’est pas hasardeux. Si tout allait pour le mieux, la fonction n’existerait pas, ou l’on aurait choisi les termes de « promotion du Libre examen ». Nous devons reconnaître qu’une partie croissante de notre société adopte une attitude défensive. Nous passons par une grave crise de confiance en l’avenir. Plutôt que de critiquer le symptôme, j’attends du Librex qu’il se pose la question du pourquoi, afin qu’il contribue à répondre à la question du sens.
Ce que l’on peut attendre du Librex, c’est de reprendre le flambeau, que la jeunesse nous redonne confiance en l’avenir. Qu’elle porte un message positif, qu’elle défende les valeurs qui garantiront un avenir meilleur pour tous.
Réveillez-vous ! La majorité, c’est vous !

Jonathan Biermann
Ancien Président du Cercle du Libre Examen (1999-2000)
Ancien Président de la Commission culturelle de l’ULB (2001-2003)